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Zumbi

Zumbi, premier grand leader de la cause noire Brésilienne.

Durant les invasions hollandaises au brésil, beaucoup d'esclaves en ont profité pour fuir les exploitations et les "Senzalas" dans lesquels ils vivaient. Après leur fuite, ils se réunissaient dans les collines de la "Serra da Barriga" de l'état de l'Alagoas. Quand leur nombre fut suffisant, ils formèrent des républiques ou Quilombos. D'après les historiens, la plus Importante fut le Quilombos dos Palmares.

Comme dans toutes les communautés, il apparait toujours un leader. Dans le cas de ces esclaves, il y en a un qui s'imposa grâce à ses exploits.

Ce fut "Zumbi" (le bourdon), brave et courageux chef du Quilombo de Palmares.

Contexte Historique[]

1630 : Les hollandais envahissent le "Nordeste" brésilien.

1654 : Les portugais expulsent les hollandais du "Nordeste".

1655 : Naissance de Zumbi dos Palmares.

1662 : Zumbi dos Palmarès est fait prisonnier par des soldats portugais.

1662 : Zumbi est remis au père Jésuita Antonio Melo.

1670 : Zumbi s'enfuit à l'age de 15 ans et retourne à Palmares.

1675 : Durant la lutte contre les soldats portugais, Zumbi révèle ses qualités de guerrier et de stratégiste.

1680 : Zumbi dos Palmares règne sur Palmares.

1695 : Dénoncé par un de ses anciens compagnons, Zumbi est localisé et se fait égorger.

Histoire de Zumbi et du Quilombo dos Palmares[]

Durant les invasions hollandaises au brésil, beaucoup d'esclaves en ont profité pour fuir les exploitations et les "Senzalas" dans lesquels ils vivaient. Après leur fuite, ils se réunissaient dans les collines de la "Serra da Barriga" de l'état de l'Alagoas. Quand leur nombre fut suffisant, ils formérent des république ou Quilombos. D'après les historiens, la plus Importante fut le Quilombos dos Palmares.

Comme dans toutes les communautés, il apparait toujours un leader. Dans le cas de ces esclaves, il y en a un qui s'imposa grâce à ses exploits.

Ce fut "Zumbi" (le bourdon), brave et courageux chef du Quilombo de Palmares.

Ces africains et leurs descendants esclaves utilisèrent une forme primitive de Capoeira pour se défendre des persécutions, des expéditions punitives de soldats dans la brousse ou d'autre visant à les re-capturer.

Ils réussirent à transplanter dans une coexistence dialectique singulière, un ensemble civilisé posant les bases organisationelles et associatives de la civilisation brésilienne.

Avec la fin de l'esclavage, leur lutte fut assimilée par la société moderne. Le 20 décembre est aujourd'hui dédié à la célebration de la conscience noire. Et c'est un 20 novembre, en 1965, que le chef du plus grand Quilombo mourru égorgé. Avec lui mourrut un pan de l'histoire du Brésil, celle d'un leader noir qui lutta jusqu'a son dernier souffle contre l'esclavage. Ganga Zumba, son oncle et prédécesseur à la tête du Quilombo, a cru dans la paix et la négociation avec les autorités coloniales. La paix de Gunga Zumba fut la défaite du Quilombo. Il a descendu la montagne avec ses partisants, se plaçant, en bord de mer, sous la tutelle des esclavagistes et renonçant à la lutte contre l'esclavage. Il livra à ceux-ci les esclaves récemment libérés et ferma les portes du Quilombo. Sa destinée fut triste, il mourru affamé et reccusé, trahi.

Zumbi, lui, dit non. Réunissant tout ses camarades de camps (ndt: un Quilombo était divisé en plusieurs campements plus ou moins indépendants, des quartiers en quelque sorte), il a fortifié Palmares et s'est préparé à la résistance contre le gouverneur de la capitainerie du Pernambouque. Quelques militaires et historiens, comme Joel Rufino dos Santos, se demandent encore pourquoi Zumbi et son peuple décidérent d'abandonner la vielle tactique de guérilla, utilisée depuis 1595. Il lui a préferé une guerre de position, se retranchant dans la serra da Barriga et affrontant l'ennemie en face. Les quilombeiros avaient un nette supériorité militaire, réunis après leur expulsion par les hollandais, il étaient des vétérants victorieux de la re-conquete de l'Angola face aux hollandais et de la guerre contre la royaume chrétien du Congo. Et si, restant à Palmares en attendant une mort certaine, c'etait du suicide ? Aujourdh'ui, 300 ans après, la réponse est évidente. A cette époque, il était possible d'espérer. Oser lutter, oser vaincre, pourquoi pas ?

La question qui se pose aujourd'hui pour nous, citoyens et historiens, est celle ci : Que possédait ces "palmarinos" de si précieux pour faire preuve d'une telle témérité ? La même question pourrait-être posée concernant les "malês da Bahia". Qui, plutot que de faire un soulevement de plus, comme il y en avait déja eut dix auparavant pour sortir de l'esclavage, organisérent une véritable révolution des esclaves. Une lecture attentive de l'oeuvre de João José Reis montre que les "malês" possédaient une conscience de ce qu'était la conquête de la cité de Salvador, de l'abolition de l'esclavage, de l'inversion des hierarchies social, pour pouvoir enfin vivre pleinement leur Islam en liberté. Dans le cas de Palmares, il est clair que les noirs comprirent qu'il était temps de cesser de fuir et d'assurer la consolidation d'une cité-état ou serait possible la vie en liberté.

Pour mieux comprendre cette option politique, il est besoin de considérer Palmares comme étant plus q'un refuge d'esclave. Pendant 100 ans de résistance, les "palmirinos" s'approprièrent un vaste territoire, organisérent différent quartier reliés entre-eux. Plusieurs générations sont nées à Palmares et hors de l'esclavage. Elle formèrent un peuple "Palmirino" exempt du trauma dut à la déroute originelle, le debut de l'esclavage en afrique et la vie en captivité au Brésil, avec une capacité d'absorption et de "re-culturisation" des esclaves fugitifs, noirs comme indiens. La guerre permanente contre l'esclavage soudait la solidarité du peuple autour d'une identité "quilombola". Outre territoire, peuple et identité, s'est développé dans Palmares un modèle d'économie auto-substantive, réglementée par des institutions sociales de justice et de gouvernement. Donc, était en cours un processus de formation d'un état national multi-éthnique, établi dans la coopération du travail libre et organisé à partir des références culturelles africaines. Ceci fut la première formulation d'un projet d'état national Brésilien, à une époque où la société coloniale portugaise, même après la victoire de Guararapes contre les hollandais, était entièrement absorbée par le reconquête de l'Afrique et la reconstruction de l'empire Atlantique Portugais.

Zumbi resta à Palmares, acceptant une guerre de tranchées et défendant la possibilité d'un Brésil libre, conduit par le peuple africain. C'était le véritable rêve de Zumbi qui institua son sacrifice et son expérience comme legs aux luttes modernes du peuple Brésilien. L'exemple de Zumbi est encore vivant, non par l'aspect guerrier mais par l'aspect politique. Après tout, nous savons tous que la guerre est l'expression des extremités de la politique. Les milliers de quilombos qui se sont organisés dans les 200 années suivantes ont résisté et ont affaibli l'esclavage, mais aucun d'entre eux n'a réussi à formuler un projet d'État et de société alternatifs à la monarchie esclavagiste. Le mouvement abolitionniste, à partir des années 60 du 19° siécle, réussit à mobiliser le plus grand rassemblement populaire contre l'esclavage, mais sans produire aucun projet politique, social et économique post-esclavagisme. Ce que l'histoire retiendra sera le complet effondrement de la cause noire à la suite du 13 mai. Sans projet de société, elle a été lacérée entre le projet du "Terceiro Reinado" (Troisième Règne) et le projet de République, écrasée par l'imigracionisme et par l'exclusion politique et sociale, a perdu tous les alliés de la veille, a tourné un sous-populisme.

Aujourd'hui, au moment où le mouvement noir brésilien compte des victoires importantes et que le gouvernement de la République incorpore d'une manière sincère l'égalité ethnique, nous ne pouvons pas oublier l'exemple de Zumbi. Il ne suffit pas de combattre le racisme et l'exclusion sociale à travers d'une politique d'actions affirmatives. Encore faut-il construire un modèle politique et économique pour un Brésil qui se consacre à l'égalité ethnique. Comme dans Palmares, il ne suffit pas de combattre l'inégalité. Nous devons construire un rêve d'égalité et de liberté.

Textes de Fernando Correia da Silva[]

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Zumbi[]

Je vois que le petit Zumbi court librement sur les terres de son mocambo natale, le "Cerca do Macaco". Je vois que, à l'âge de 7 ans, des soldats portugais l'attrape par suprise et l'emmenne, comme d'autres noirs, au "porto Calvo". Je vois que le garçon est offert au père António Melo. Je vois que le père le baptise avec le nom de Francisco. Je vois qu'il lui enseignera le portugais et le latin. Francisco apprend rapidement et commence à aider à la messe. Il est considérer comme un gars rusé, un captif fidèle, la vigilance se relache et il prépare son évasion. Je vois que, à 15 ans, il fuit finalement la paroisse pour Palmares, retourne auprès des siens.

Je vois que cette même année de 1670, Ganga Zumba, fils de la princesse Aqualtune, oncle de Zumbi, assume la responsabilité de chef du quilombo. Je vois que, en 1675, les troupes commandés par le sergent major Manuel Lopes, après une bataille sanglante, occupe un campement avec plus de mille huttes. Je vois que les noirs se retirent. Je vois que, 5 mois plus tard, les noirs contre-attaquent, le combat est féroce et Manuel Lopes est obligé de se retirer à Recife.

Celui qui a conduit les guerriers du quilombo est Zumbi, chef à tout juste 20 ans. Je rassemble les âmes sur mon chemin, le trouve et lui dit :

- Es-tu le Spartacus noir ?

Il me regarde avec suspition. Il me semble reconnaitre en lui un peu d'Agostinho Neto.

- Qui est-ce ?

- Il était le chef des esclaves insurgés, dans la Rome Antique.

- Que lui est-il arrivé ?

- Il lutta jusqu'à la fin, fut pris et exécuté, mourru crucifié.

- Je préfére celui-la à celui que le pére Melo m'a asséner...

Je proteste :

- Pourquoi dis-tu cela ? Spécialement toi qui appris le latin et aida à la messe ...

Il se fend d'un sourire que je reconnais être d'Amílcar Cabral. Cela me suffit pour être pris dans un nouveau noeud du temps et me retrouver dans l'église matrice d'Olinda. Après tout, le célébre prêcheur du Ricardo est le père António Vieira lui-même. Prêchant la douceur, il s'adressa au peuple noir :

- Oh, si la population noire enlevée des buissons d'Etiopie pour le Brésil, savait combien elle devait à Dieu et sa Sainte Mère pour ce qui pourrait passer pour un exile, une captivité ou de l'infortune alors ce ne serait pas un miracle mais un grand miracle !

Antonio Vieira parla ensuite de Coré, qui veut dire calvaire :

- David parle de ces travailleurs dans le titre du dernier psaume, "Ils sont les fils de Coré - Pro torcularibus filiis Core". Il n'y a pas de travail ni de type de vie plus semblable à la croix et à la passion du christ que le votre dans ces conditions. (ndt: se rapportant aux plantations de cannes à sucres)

Il conclut :

- Heureux si vous avez su connaître la fortune de votre état, qui est un grand miracle de la providence et une miséricorde divine.

J'entends et je vois tout, le noeud se défait et je retourne à Palmares. J'aimerais continuer de disctuter, souriant toujours comme Amilcar, Zumbi me salue et s'en va. Il a beaucoup à faire, ses guerriers l'attendent.

Palmares[]

Não desistem, apesar do risco... E fogem, como fogem, não param de fugir... Antes a morte do que vida tal. Vejo um grupo de escravos fugitivos a estabelecer-se na serra da Barriga, hoje está no mapa de Alagoas. Isso ocorre, parece-me, por volta de 1600. Vejo que, uns dez anos mais tarde, também a Princesa Aqualtune consegue fugir para a Serra da Barriga. Nó do tempo, remoinhos, remoinhos, e logo vejo que em 1630 a população é já de 3 mil. É quando os holandeses invadem o Nordeste brasileiro. Vejo que a invasão desorganiza a produção açucareira. Vejo que o estado de guerra entre portugueses e holandeses facilita a fuga de um número cada vez maior de escravos. E que em 1670 eles já são 30 mil, república de negros que, por conta própria, correram em busca da liberdade. Ao quilombo dão o nome de Palmares, realmente palmeiras é o que ali não falta. Vejo que o território, a 30 léguas do litoral, é uma faixa com 200 quilómetros de largura, paralela à costa, e que vai desde a margem esquerda do curso inferior do São Francisco até à altura do Cabo de Santo Agostinho. Vejo que abrange o planalto de Garanhuns e, para além da Serra da Barriga, as Serras do Cafuchi, Juçara, Pesqueira e Comonati. Vejo que é banhado por nove rios. Vejo que a floresta e o terreno acidentado tornam difícil a incursão dos soldados brancos. Vejo que a república tem vários mocambos. O principal, o que foi fundado pelo primeiro grupo de escravos foragidos, fica na Serra da Barriga e leva o nome de Cerca do Macaco. Duas ruas espaçosas com umas 1500 choupanas e uns 8 mil habitantes. E Amaro, outro mocambo, tem 5 mil. E há outros, como Sucupira, Tabocas, Zumbi, Osenga, Acotirene, Danbrapanga, Sabalangá, Andalaquituche. Uma rede de 11 mocambos no quilombo de Palmares.

Vejo que a floresta dá quase tudo quanto o povo precisa: frutas, folhas de palma com que fazem as coberturas das choupanas, também as fibras para a confecção de esteiras, vassouras, chapéus, cestos e leques. E ainda a noz de palma de que fazem óleo. Vejo que fazem vestimenta das cascas de algumas árvores. E que produzem manteiga de coco. E que plantam milho, mandioca, legumes, feijão e cana. E que fazem comércio dos seus produtos com pequenas povoações vizinhas, de brancos e mestiços, mas onde não impera a monocultura da cana. Portanto, de escravos não precisam eles. Afinal sempre é possível o relacionamento pacífico entre brancos e pretos, e agora estou a lembrar-me do Amílcar Cabral, e do Agostinho Neto, e do Samora Machel. Não me chateiem, já disse que é um nó do tempo, remoinhos, remoinhos...

Vejo que, em Palmares, as exigências de produção para alimentar milhares de bocas, e a urgência de promover o convívio de tanta gente, leva os palmarinos a organizar o quilombo como se fosse um pequeno Estado. Há leis que passam a regulamentar a vida dos habitantes e algumas são bastantes duras. Roubo, deserção e homicídio são punidos com a morte. Vejo que as decisões mais importantes são tomadas em assembleias nas quais participam todos os adultos. Reparo que a língua franca, naquela babel de tantas línguas e dialectos, é o português ou um crioulo de português. Sei que o mesmo acontecerá no outro lado do Atlântico e até no Índico. Observo que a autoridade é sempre aceite. Não sofrida, nem contestada, pois resulta da vontade colectiva.

Eis-me agora em Olinda, remoinhos. Sei que haver além, naquelas serras, uma Terra da Promissão para os pretos, é o alvoroço permanente dos cativos em Pernambuco, tão perto fica a liberdade... "Há que arrasar Palmares, há que recuperar, vender ou matar os pretos fujões!" - ouço que dizem os senhores de engenho, diz também a tropa portuguesa. E tentam, vejo que tentam, muitas e muitas vezes tentam destruir o quilombo, mas repelidos acabam sempre. Só a Cerca do Macaco é defendida por uma tríplice paliçada, cada qual sob a guarda aturada de 200 homens. A defesa da liberdade é, sem dúvida, a grande organizadora do povo de Palmares.

Primeiro são repelidos os portugueses e depois os holandeses em 1644. Vejo que estes até acabam por desistir de assolar o quilombo. Têm outras guerras mais prementes...

Em 1654 os portugueses expulsam os holandeses do Nordeste brasileiro. Ao fim de 24 anos de guerras e guerrilhas, ficam normalizadas a vida da capitania e a produção açucareira. "Agora o que é preciso é arrasar Palmares!" - ouço os senhores de engenho a reclamar e vejo o Governador a concordar com a exigência.

Mas também vejo que, no ano seguinte, uma das filhas da Princesa Aqualtune pare um menino ao qual é dado o nome de Zumbi, que significa Eis o Espírito! Como sei disto, eu cá não sei...

Feitiço (Magie Noire)[]

Quando torno a mim já é dia 20. Fremem os atabaques e o povo canta:

- Zumbi, Zumbi, oia Zumbi! Oia Zumbi mochicongo. Oia Zumbi!

Cativos do racismo, não me espanta que os filhos de escravos negros invoquem o espírito do Espártaco negro. Atordoado, saio do terreiro.

O Ricardo quer levar-me a casa, de automóvel. Agradeço mas recuso, prefiro ir a pé, estou abafado, talvez a brisa da madrugada me refresque. Alcanço o Largo do Machado e começo a subida. Moro em Santa Teresa, é bairro que me seduz. Lá do alto, gosto muito de ver a cidade a contornar os morros e a esparramar-se pelas praias.

Ouço passos, volto-me, mais abaixo há dois vultos que me seguem. Certamente dois do jacutá, escamados com a presença de um branco. Não me apresso, que venham, logo se vê...

Zumbi traído, Amílcar traído, a traição nunca desarma. E os Ganga Zumbas que há na vida? Cuidar da nossa pele, da nossa pança, os outros que se danem, quem não chegou, chegasse... E os que lutaram pela liberdade e, de oprimidos passaram a opressores? Como aquele negro que lutou na Guiné, lado a lado com o Amílcar? Terá de ser sempre assim, não damos outra volta às nossa vidas?

Chego a casa, não olho para o lado, meto a chave, entro, puxo os lençóis, caio na cama, a ver se durmo...

Na manhã seguinte, à minha porta, está uma galinha preta degolada. Dou-lhe um pontapé, o bicho levanta voo rasante, cai na valeta. Estou de bem comigo, tenho o corpo fechado, feitiço em mim não ferra o dente.

Sources[]

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